Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime (H)

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Cet article présente la liste des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime, commençant par la lettre H.

H

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Nicolas-Simon Arnaud, marquis de Pomponne. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est envoyé dans l'armée des Alpes, et participe à la bataille de Staffarda en 1690, à la conquête du comté de Nice et de la Savoie en 1691. Il est donné le à N. de Morstein, comte de Châteauvilain qui le mène à l'armée de Flandre, et est engagé au siège de Charleroi en 1693 et à la défense de Namur en 1695 durant laquelle le colonel y est tué. Il est donné le à Henri-Antoine de Ricouard, marquis d'Hérouville et sert en Flandre jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée du Rhin, et assiste à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl en 1703, puis il passe dans les Cévennes, et combat les Camisards jusqu'en 1705, ou il passe sur les Alpes, et participe à la prise de Nice en 1705, au siège de Turin en 1706 puis il rejoint l'armée d'Espagne de 1707 à 1709, l'armée de Flandre en 1710 avec laquelle il participe à la bataille de Denain en 1712. Il est ensuite employé de 1713 à 1718 à la démolition des fortifications de Dunkerque. Il est donné le à Florent-Claude, marquis du Châtelet-Lomond. Il se trouve au camp de la Meuse en 1727 puis il est engagé dans la guerre de Succession de Pologne. et chargé de l'occupation de la Lorraine en 1733, puis il assiste au siège de Philisbourg en 1734. Il est donné à Marc-Antoine, marquis de Custines. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il rejoint à l'armée de Flandre en 1742, puis l'armée du Bas-Rhin, avec laquelle il se trouve à la bataille de Dettingen en 1743. Il est donné le à N. de Beauveau, comte de Craon qui le dirige à l'armée de Flandre en 1744 avec laquelle il participe au siège de Tournai, et à la bataille de Fontenoy en 1745 durant laquelle le colonel est tué et remplacé le par Antoine-Adrien-Charles de Gramont, comte d'Estaires avec lequel il se trouve aux sièges de Bruxelles et de Mons, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la conquête de la Flandre hollandaise, à la bataille de Lauffeld, et au siège de Berg-op-Zoom en 1747. Il est donné à Jean-Baptiste-François Colbert de Croissy, marquis de Sablé avec qui il participe au siège de Maëstricht, en 1616. Le , il reçoit l'incorporation du régiment des Landes. Durant la guerre de Sept Ans il participe à l'expédition de Minorque en 1756 puis il sert sur les côtes françaises, de 1757 à 1762. Il est licencié le . Les cinq drapeaux d'ordonnance de Hainaut avaient deux carrés opposés, présentant deux triangles aurore sur fond bleu, les pointes vers le bord du drapeau. Dans les deux autres carrés, les triangles étaient bleus sur fond aurore. Ce régiment portait habit et culotte blancs; veste, collet et parements rouges; boutons jaunes; poches carrées, garnies de neuf boutons; trois boutons sur la manche; chapeau bordé d'or.

C'est l'ancien régiment de Royan (1761-1762), est renommé « régiment de Hainault » en 1761. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment de Hainault » est devenu depuis la Révolution le 50e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Karrer, est renommé « régiment de Hallweyl » après avoir été donné le à Jean-François-Joseph, comte de Hallweyl. Engagé dans la guerre de Sept-Ans le régiment se trouve partagé entre Saint-Domingue, La Martinique, La Louisiane et Rochefort. Il est licencié le . Ce régiment avait quatre drapeaux. Le drapeau colonel était semé de fleurs de lys d'or avec la devise : Fidelitate et honore, terrâ et mari. Les drapeaux d'ordonnance étaient divisés dans chaque carré en flammes rouges, bleues et jaunes. L'uniforme consistait en habit rouge, doublure, veste et culotte bleues, boutons et boutonnières blancs, chapeau galonné d'argent.

  • Régiment d'Halwyn (1619-1633)
Ce régiment est levé par de Charles de Schomberg, duc d'Halwyn. Réformé le , il est rétabli le et mis en garnison dans le Poitou jusqu'à son licenciement en 1633.

  • Régiment d'Halwyn (1622-1623) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Charles de Schomberg, duc d'Halwyn pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est licencié le après la paix de Montpellier.

  • Régiment d'Hamat Régiment wallon
C'est l'ancien régiment de Weinley, qui est renommé « régiment d'Hamat » après avoir été donné en 1709 à N. d'Hamat. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment d'Hamilton (1671-1678) Régiment anglais
Ce régiment anglais est levé le par Georges, comte d'Hamilton-Albercorne dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est incorporé le dans le régiment de Furstemberg (1670-1686).

C'est l'ancien régiment de Navailles (1674-1679), qui est renommé « régiment d'Hamilton » en et qui prend le nom de régiment de Jarzé (1685-1691) en 1685.

  • Régiment d'Harcourt (1637-1672)
Le régiment est levé le par Henri de Lorraine, comte d'Harcourt dans le cadre de la Guerre franco-espagnole. Le régiment est embarqué en 1637 sur la flotte du comte d'Harcourt avec laquelle il participe à la reprise des îles de Lérins, puis au secours de Leucate. Réformé en 1640, il est rétabli le et affecté à l'armée de Picardie en 1642, il participe à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643, au siège de Gravelines en 1644. Il passe en Catalogne, et se trouve siège de Roses, bataille de Llorens (ca) en 1645, au premier et au second siège de Lérida en 1646 et 1647. Rentré en France en 1649 le régiment se trouve aux prises de Quillebeuf et de Pont-Audemer, aux sièges de Cambrai, de Condé et de Maubeuge, à la prise du château de Saumur en 1650, au secours de Cognac, et au « siège des tours de La Rochelle » en 1651. Il est mis en garnison à Philippsbourg et Brisach jusqu'en 1653. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654, avec laquelle il participe à la prise de Puycerda. Rentré en France en 1659, il est employé en 1661 contre l'insurrection religieuse de Montauban. Le régiment est donné le à Louis-Philippe de Lorraine, comte d'Harcourt. Il fait en 1669 l'expédition de Candie. Il en revient presque anéanti, et il est licencié en 1672.

C'est l'ancien régiment de Sourches (1665-1675), qui est renommé « régiment d'Harcourt » le et qui prend le nom de régiment d'Humières (1677-1684) le .

  • Régiment de Hartmanis Régiment suisse
C'est l'ancien régiment de Schawenstein, qui est renommé après la mort de son colonel Rodolphe de Schawenstein « régiment de Hartmanis » du nom de son successeur Hartmann de Hartmanis. Le le régiment arrive devant Pariset participe à la bataille d'Ivry en 1590. Il est congédié le après la paix de Vervins. Ce régiment et les régiments de Fischer, d'Arreger et de Grissach faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment de Haucourt
C'est l'ancien régiment de Charnacé, qui dans le cadre de la guerre de Trente Ans, est renommé « régiment de Haucourt » en 1637 du nom de son nouveau mestre de camp N. de Haucourt. Il est licencié en 1650.

  • Régiment de Hautbois-Saulaye
Ce régiment est levé, en Bretagne, en , par N. de Hautbois-Saulaye, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe à la siège de Fontenay et est licencié après cette campagne.

  • Régiment d'Hautefort (1650-1650)
Le régiment est levé le , par Jacques-François, marquis d'Hautefort. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Hautefort (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Lecomte du régiment d'Anjou, pour Jean-Louis, comte d'Hautefort-Bosen. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Flandre. Il est incorporé le , après le traité de Ryswick, dans le régiment de La Couronne.

  • Régiment d'Hauterive
Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par François de L'Aubespine, marquis d'Hauterive. Il passe au service de la Hollande et se distingue au siège de Breda en 1637. Il est licencié en 1650.

  • Régiment de Heid Régiment suisse
Ce régiment est amené le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jean de Lanten, dit Heid, de Fribourg. Il est congédié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rappelé pour la quatrième guerre de Religion, il participe au siège de la Rochelle puis il est congédié le , sauf deux compagnies qui forment le régiment de Tugginer. Une nouvelle fois rappelé en , pour la huitième guerre de Religion, il sert en Provence et se trouve au siège de Chorges en 1586. Il est congédié en .

C'est l'ancien régiment de Surbeck (1692-1714), qui est renommé « régiment d'Hemel » le et qui prend le nom de régiment de Bezenwald le .

  • Régiment d'Hémery
Le régiment est formé, par ordre du , par Jean d'Hémery, seigneur de Villers, avec une partie des vieilles bandes de Champagne dans le cadre de la première guerre de Religion. Après avoir participé au siège de Rouen en 1562 il reste en garnison dans cette ville et est cassé le à la paix d'Amboise. Rétabli le pour la deuxième guerre de Religion, il sert en Normandie et est cassé le à la signature de la paix de Saint-Germain-en-Laye. Rétabli le dans le cadre de la cinquième guerre de Religion, il sert dans la Basse-Normandie, puis en Poitou ou il participe au siège de Fontenay-le-Comte. Il est licencié en 1575.

  • Régiment d'Hénin Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le , par N. comte d'Hénin. Il prend le nom de régiment de La Rochette après avoir été donné à N. de La Rochette en 1635.

  • Régiment d'Henrichemont
Le régiment est levé le par N. de Béthune-Sully, prince d'Henrichemont. Affecté à l'armée d'Italie il se trouve à la bataille de Buffalora (it) en 1636. Il prend le nom de régiment de Béthune après avoir été donné en 1641 à N. marquis de Béthune.

  • Régiment d'Hepburn Régiment écossais
Ce régiment écossais est levé le par John Hepburn, dit le colonel Hebron. Le régiment débarque, en France, au mois d'août à Boulogne, fort de 2 000 hommes, « bons soldats, la plupart gentilshommes ». Affecté à l'armée de Lorraine, il participe, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, en 1633, au siège de Nancy, puis aux prises d'Haguenau, de Saverne, de Lunéville puis à celles de Bitche et de La Mothe et au secours de Heidelberg et de Philisbourg en 1634. En 1635, il se trouve à la prise de Spire, au combat de Fresche, à la prise de Bingen, au secours de Mayence, à la prise de Deux-Ponts, au combat de Vaudrevange, puis en 1636, au siège de Saverne durant lequel le colonel est tué. Le il est donné à Jacques, comte de Douglas devenant le régiment de Douglas.

C'est l'ancien régiment de Navailles, qui est renommé « régiment d'Herbouville » en 1652 et qui prend le nom de régiment de Saint-Vallier (1666-1671) en 1666.

  • Régiment d'Herbouville
Le régiment est formé des milices de Rouen, par Adrien, comte d'Herbouville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert d'abord sur les côtes puis rejoint l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693 puis il fait les campagnes de 1696 et 1697 sur la Meuse. Il est licencié .

  • Régiment d'Hernoton
C'est l'ancien régiment d'Astour, qui est renommé « régiment d'Hernoton » après avoir été donné en après avoir été donné à N. d'Hernoton. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié le .

  • Régiment d'Hérouville
Le régiment est levé le par N. d'Hérouville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Thézut après avoir été donné en 1704 à N. de Thézut.

C'est l'ancien régiment de Pfiffer (1672-1689), qui est renommé « régiment de Hessy » le et qui prend le nom de régiment de Burky le .

  • Régiment d'Heudicourt
Ce régiment est le par Michel Sublet d'Heudicourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Mis en garnison à Landrecies, il est licencié en 1648.

  • Régiment d'Hoccart
C'est l'ancien régiment de Carné, qui est renommé « régiment d'Hoccart » après avoir été donné le à Zacharie Hoccart. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment de Navarre.

  • Régiment d'Hocquincourt (1617-1640)
Ce régiment est levé par Georges de Monchy, marquis d'Hocquincourt. Réformé le il est rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, et participe aux sièges de Saint-Antonin et de Montpellier et est réformé le . Rétabli le , il participe à la campagne de Savoie. Réformé en , le régiment est rétabli le , dans le cadre de la conquête de la Lorraine. Mis en garnison à Schlesladt, il est donné en 1639 à Charles de Mannay de Camps-en-Amienois et prend le nom de régiment de Camps. Il est licencié le .

  • Régiment d'Hocquincourt (1633-1635)
Ce régiment est levé par Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1633, il participe au siège de Nancy et sert en Alsace en 1635. Il est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Hocquincourt (1652-1656)
C'est l'ancien régiment du Buisson (1635-1652), qui, après avoir été donné le à Charles de Monchy, maréchal d'Hocquincourt prend le nom de « régiment d'Hocquincourt ». Il est licencié en 1656.

  • Régiment d'Hocquincourt (1652-1659)
C'est l'ancien [régiment de Mazancourt, qui, après avoir été donné le à Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, prend le nom de « régiment d'Hocquincourt ». Mis en garnison à Péronne, il est donné le à Georges d'Hocquincourt, fils du précédent, qui défend Péronne contre son père en 1656. Le régiment est licencié .

  • Régiment de Hohen-Sax Régiment suisse
Levé en 1556, durant la dixième guerre d'Italie, par Ulrich Philippe, baron de Hohen-Sax, pour l'armée de Picardie, il est renvoyé la même année après la trêve de Vaucelles.

  • Régiment d'Horion Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le par N., comte d'Horion. Engagé dans la guerre de Sept Ans il sert dans l'armée d'Allemagne. Il est licencié le . Habit bleu, parements, revers, collet, veste et doublure rouges; boutons et agréments jaunes; douze sur chaque côté de l'habit, trois sur chaque parement, douze sur chaque côté de la veste, trois sur les poches de l'habit et de la veste, chapeau bordé d'or.

  • Régiment d'Hossifaire
Ce régiment est levé le par N. d'Hossifaire. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Italie en 1696 et à l'armée du Rhin en 1697. Il est réformé le .

  • Régiment d'Hôtel (1630-1631)
Ce régiment est levé le , par Ferry de Choiseul, vicomte d'Hôtel, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est licencié après le traité de Cherasco en 1631.

Ce régiment est levé le , par César de Choiseul du Plessis-Praslin, comte d'Hôtel. Il est renommé régiment de Joinville en 1624. Il prend les noms de régiment de Plessis-Praslin, en 1627 puis de nouveau celui de « régiment d'Hôtel » en 1643 puis redevient le régiment de Plessis-Praslin en 1650.

  • Régiment d'Hôtel (1646-1655)
Ce régiment est levé le , par Ferry de Choiseul, vicomte d'Hôtel, pour tenir garnison à Béthune. Il prend le nom de régiment de Créqui, le , après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui.

  • Régiment d'Houdancourt (1630-1635)
Le régiment est levé le , par Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt. Affecté à l'armée de Savoie, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue il passe, après le traité de Cherasco, à l'armée de Lorraine en 1631 ou il est mis en 1632 en garnison à Marsal. Il est réduit à une compagnie franche en 1635.

  • Régiment d'Houdancourt (1640-1659)
C'est l'ancien régiment de Nanteuil, qui, après avoir été donné est à Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt est renommé « régiment d'Houdancourt » le . Il est licencié le .

  • Régiment d'Houdenhoe Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Rheingraff, qui prend le nom de « régiment d'Houdenhoe » après avoir été donné en 1708 à N. baron d'Houdenhoe. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.

  • Régiment d'Houdetot (1702-1714)
Ce régiment est levé le par Charles, marquis d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée du Rhin, participe à l'expédition de Villars en 1706, passe en Flandre en 1707. Il est licencié le .

  • Régiment d'Houdetot (1706-1712)
Ce régiment est levé le par N. comte d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Caylus (1712-1714) après avoir été donné en à N. chevalier de Caylus.

  • Régiment d'Houdetot (1712-1714)
C'est l'ancien régiment de Choisel, qui prend le nom de « régiment d'Houdetot » après avoir été donné en à N. chevalier d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne et participe au siège de Barcelone durant lequel son colonel est tué. Le régiment est licencié en 1714.

C'est l'ancien régiment de Damas (1708-1712), qui est renommé « régiment d'Houdetot » après avoir été donné en à N. comte d'Houdetot. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714 durant lequel le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Guerchy après avoir été donné en 1714 à N. de Regnier, comte de Guerchy.

  • Régiment de Hug Régiment suisse
En 1555, durant la dixième guerre d'Italie, le colonel Jean Hug, de Lucerne, amène à l'armée de Picardie, un corps 4 000 hommes. Le colonel est remplacé, la même année, par le colonel Von Pro, d'Uri. Le régiment est congédié à la fin de la campagne.

  • Régiment d'Humières (1658-1660)
Ce régiment est levé le par Louis de Crevant, marquis d'Humières dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Dunkerque, puis il est reconstitué le , et mis en garnison à Ypres. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment d'Harcourt (1675-1677), qui est renommé « régiment d'Humières » le et qui prend le nom de régiment de La Châtre le .

C'est l'ancien régiment de Chappes (1689-1690), qui est renommé « régiment d'Humières » en 1690 et qui prend le nom de régiment de Charost en 1702.

  • Régiment d'Huxelles (1617-1623)
Ce régiment est levé par Jacques du Blé, marquis d'Huxelles. Réformé le il est rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, et licencié le .

  • Régiment d'Huxelles (1625-1629)
C'est l'ancien régiment de Trémont, qui après la mort de son mestre de camp est donné à Jacques du Blé, marquis d'Huxelles et renommé « régiment d'Huxelles » en 1625. Réformé en , le régiment est rétabli en dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il sert en Savoie et est licencié après la campagne de 1629.

C'est l'ancien régiment de Boyons, qui, après avoir été donné à Louis Chalons du Blé, marquis d'Huxelles, le , prend le nom de « régiment d'Huxelles » puis il est renommé régiment de Mazarin-Français le .

Ce régiment est levé le par Nicolas du Blé, marquis d'Huxelles. Il prend le nom de régiment de Plessis-Bellière le .

Notes et références

  1. a et b Également orthographié Hainaut.
  2. Henri Martin, Histoire de France, vol. 12, Paris, Furne, (présentation en ligne), p. 374-387.
  3. La Suite des Lieutenans généraux des armées du Roi, depuis 1715. jusqu'à présent, Tome 5, pages 118 à 120.
  4. Georges de Monchy, marquis d'Hocquincourt est le père de Charles de Monchy d'Hocquincourt.