Dans le monde d'aujourd'hui, Quartier (ville) continue d'être un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Que ce soit en raison de son impact sur la société, la politique ou la culture populaire, Quartier (ville) continue de susciter débats et réflexions dans différents domaines. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Quartier (ville), en analysant son importance, ses implications et ses possibles perspectives futures. Grâce à une approche multidisciplinaire, nous cherchons à mieux comprendre la pertinence de Quartier (ville) aujourd'hui, ainsi que son influence potentielle sur l'avenir de la société contemporaine.
Un quartier est une subdivision d'une ville ou d'un territoire. C'est aussi souvent une échelle d'appropriation d'une partie de la ville par ses habitants, donc un ensemble urbain comportant certaines caractéristiques particulières ou une certaine unité.
En France, certains quartiers sont dotés d'un conseil de quartier qui représente ses habitants auprès de la mairie.
En géographie urbaine, le quartier d'une ville se définit avant tout par une physionomie ou un emplacement qui lui est propre et le différencie de son environnement. Il peut devoir cette physionomie à divers types de spécificités qui renvoient à :
Le terme de quartier renvoie également aux parties d’une ville considérées d’un point de vue de voisinage, c'est-à-dire à une portion de ville définie en termes de proximité par rapport au logement. Cette deuxième dimension de la notion de quartier renvoie plutôt aux pratiques, ainsi qu'aux représentations que les habitants se font de leur ville. Le quartier se définit alors par les lieux de sociabilité qui structurent la ville au niveau local : rues commerçantes, équipements publics, espaces verts, etc. Il faut également l'apparition du terme de "quartiers" ("babtum" en akkadien), développements dits « thématiques » ou « utilitaires » d’une portion de ville (quartiers religieux, quartiers politiques, administratifs...) qui apparaissent dans des textes de l’époque et notamment dans le Code législatif d’Hammurabi (env. 1750 av. EC), où il est dit que les habitants d’un tel quartier doivent servir dans les témoignages sur des affaires de divorce pour adultère, ou pour prévenir des personnes ayant des animaux potentiellement dangereux du dit quartier. Il est probable que cette manière de fonctionner soit l’ancêtre proche du conseil de Quartier. Il s'agissait d'une instance de contrôle social au niveau de la communauté de voisinage. Il existait certainement des assemblées de voisinages à ce niveau-là. Ce fait de faire communauté a amené de grandes inventions et développements, notamment en ce qui concerne Uruk de l’invention de l’écriture pour l’administration mésopotamienne.
Par abus de langage comme par euphémisme, le discours politique français tend depuis le début des années 1990 à désigner par le terme de « quartiers », les quartiers dits sensibles, c'est-à-dire dans lesquels se concentre une population principalement de faible niveau épistémique, conséquemment, à bas revenus, souvent tributaire d'une aide sociale, dites « population défavorisée », dont une partie peut être amenée à rejeter en bloc la culture non assimilée du système politique qui préside à la société dans laquelle ces fractions de population vivent mais ne parviennent pas à trouver leur place.
Jusqu'avant les années 1990, il était question de « quartiers difficiles » ; jusqu'à l'après-guerre, il était question, par extension, de « quartiers mal famés », c'est-à-dire de mauvaise réputation. Dans l'administration française, on parle de « quartiers prioritaires ».
Exemple : la Duchère (Lyon), la Montagne Verte (Strasbourg) ou les Tarterêts (Corbeil-Essonnes).