Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Prix Nine-Choucroun, en explorant ses origines, ses impacts sur la société actuelle et sa pertinence à travers l'histoire. Depuis sa création jusqu'à nos jours, Prix Nine-Choucroun a exercé une influence significative sur divers aspects de la vie, de la culture à la technologie. Nous analyserons son évolution au fil du temps, ainsi que les défis et controverses auxquels elle a été confrontée tout au long de sa carrière. Grâce à une approche multidisciplinaire, nous aborderons différentes perspectives sur Prix Nine-Choucroun, offrant une vision globale de son importance dans le monde contemporain. Cet article vise à offrir un regard complet et enrichissant sur Prix Nine-Choucroun, dans le but d'approfondir sa compréhension et ses implications pour le présent et le futur.
Le prix Nine-Choucroun a été créé en par les héritiers de Nine Choucroun, collaboratrice de Jean Perrin et directrice de recherche à l'Institut de biologie physico-chimique. Elle avait souhaité encourager les jeunes chercheurs à la recherche dans le domaine de la biologie physico-chimique.
Organisation du prix
Ce prix est décerné sous les auspices de l'Institut de biologie physico-chimique et de la Fondation Edmond de Rothschild pour le développement de la recherche scientifique. Il s'adresse à de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de la biologie physico-chimique et ayant obtenu leur doctorat. La valeur du prix pour l'année 2008 est de 5 000 €.
En 2010, le prix Nine-Choucroun devient le prix Nine-Choucroun-Fondation Edmond de Rothschild et est attribué en alternance avec le prix Pierre-Gilles de Gennes.
Palmarès du prix
1995
Fatima Boubrick, laboratoire de physiologie bactérienne de l'IBPC, pour ses travaux sur le rôle de la protéine de type histone HU dans les processus de recombinaison et de réparation de l'ADN.
Fabrice Rappaport, service de photosynthèse de l'IBPC, pour ses travaux sur le mécanisme de formation de l'oxygène dans l'appareil photosynthétique.
1996
Cécile Breyton, service de biophysique membranaire de l'IBPC, pour ses travaux : contribution à l'étude structurale et fonctionnelle du complexe cytochrome b6f de chaîne photosynthétique de Chlamydomonas reinhardtii.
Anne Lebrun, service de biochimie théorique de l'IBPC, pour ses travaux sur les études des déformations conformationnelles de l'ADN et leur implications lors de la reconnaissance des séquences cibles par des protéines.
Carine Tisne, laboratoire de RMN, Institut Pasteur, Paris, pour ses travaux sur l'étude par RMN et modélisation moléculaire des sites kB de VIH-1 qui fixent le facteur de transcription NF-kB.
Laurent Lacroix, groupe de biophysique, École polytechnique, Palaiseau, pour ses travaux sur l'étude du repliement d'acides nucléiques riches en cytosines : du contrôle artificiel de l'expression des gènes à la reconnaissance des protéines cellulaires.
2001
Benoît Ladoux, laboratoire de biorhéologie et d'hydrodynamique physico-chimique - UMR 7057, Université Paris VII, pour ses travaux : Étude par vidéomicroscopie de fluorescence de molécules individuelles d'intérêt biologique en interaction.
Antonin Morillon, laboratoire de régulation de l'expression génétique chez les microorganismes - UPR 9073, Institut de biologie physico-chimique, pour ses travaux : Analyse du promoteur du retrotransposon Ty1 et de sa régulation par le stress chez S. cerevisiae.
2002
Matthieu Piel, Institut Curie, biologie du cycle cellulaire et de la motilité, pour ses travaux sur le centrosome des cellules de vertébrés.
2003
Fabien Ferrage, département de chimie, École normale supérieure, pour ses travaux : Nouveaux outils en résonance magnétique nucléaire : étude des propriétés structurales et dynamiques des biomolécules à très basse ou très haute résolution.
David Stroebel, physico-chimie moléculaire des membranes biologiques, UMR 7099, CNRS – Université Paris VII, institut de biologie physico-chimique, pour ses travaux : Détermination de la structure du complexe du cytochrome b6f.
Yann Marcy, unité de physico-chimie de l'Institut Curie pour avoir réalisé la première mesure directe des forces produites par la polymérisation d'actine, étape importante de la migration cellulaire, et caractérisé un type de mouvement qui en résulte, la propulsion.
2005
Manuela Zoonens, physico-chimie moléculaire des membranes biologiques, UMR 7099 CNRS – Université Paris VII, institut de biologie physico-chimique, pour ses travaux : les polymères amphiphiles : nouvelle approche pour l'étude des protéines membranaires par RMN.
2006
Fanny Pilot, laboratoire de biologie moléculaire de la cellule, École normale supérieure de Lyon - pour son travail de recherche dans le domaine du développement précoce de la Drosophile. Elle a développé une nouvelle approche combinant une analyse fine du transcriptome (pour identifier des gènes spécifiquement induits dans la période de cellularisation) et une étude fonctionnelle de ces gènes. Fanny Pilot a identifié bon nombre de nouveaux gènes, et les deux qu’elle a étudié ont apporté une toute nouvelle lumière sur les aspects moteurs de la cellularisation et les mécanismes moléculaires sous-jacents
Manuel Thery, CEA Grenoble, laboratoire Biopuces - pour son travail de recherche sur le problème de la géométrie de la division cellulaire, l’un des paramètres importants des processus de morphogénèse. Il a mis au point un système in vitro de cellule isolée, placées sur des surfaces présentant des contraintes physiques définies, en particulier des contraintes adhésives.
2008
Pierre Neveu, pour sa thèse effectuée en cotutelle au laboratoire de physique statistique et au département de chimie de l'École normale supérieure de Paris, sous la direction de David Bensimon et de Ludovic Jullien, sur le sujet : développement de facteurs de régulation photoactivables.
2011
Démosthène Mitrossilis, pour sa thèse effectuée au Laboratoire Matière et Systèmes Complexes (UMR 7057 Paris 7 / CNRS), sur le sujet « Mécanosensibilité cellulaire : réponse en temps réel à la rigidité ».
Kevin Ho Wan, pour sa thèse de science de l’université Denis-Diderot (Paris, France) intitulée Étude de l’initiation du processus de réparation de l’ADN couplée à la transcription par pinces magnétiques. Travaux réalisés sous la supervision du Dr Térence Strick dans l’équipe Nanomanipulation de biomolécules à l’Institut Jacques-Monod, UMR 7592/CNRS/Université Denis-Diderot.