Dans cet article, nous allons explorer le sujet de Omophorion sous différentes perspectives et approches. Omophorion est un sujet qui a retenu l'attention des experts dans le domaine, ainsi que du grand public, en raison de sa pertinence et de son importance aujourd'hui. Dans cette optique, nous analyserons les différents aspects liés à Omophorion, depuis son histoire et son évolution, jusqu'à ses implications dans la société contemporaine. Afin d’offrir une vision globale et équilibrée, nous aborderons également les controverses et débats qui ont surgi autour de ce sujet, pour tenter d’éclairer ses différentes facettes. Ainsi, Omophorion se révèle comme un sujet d’une grande pertinence et intérêt, qui mérite d’être analysé et compris en profondeur.
Un omophorion ou omophore (grec ancien : ώμοφόριον), est une large et longue bande d'étoffe de soie, brodée et ornée de croix, que les patriarches et les métropolites portent autour du cou depuis les premiers siècles. C'est l'équivalent grec du pallium dans l'Église latine mais qui n'est porté que par le pape, et certains archevêques métropolitains, alors qu'il est aussi porté par les évêques dans les Églises orientales. Une extrémité tombe par-derrière sur l'épaule et l'autre par-devant jusqu'aux genoux.
Il se porte au-dessus du sakkos et symbolise la brebis que le Bon Pasteur a ramenée à lui, en la portant sur ses épaules et donc l'attention pastorale de l'évêque envers ses ouailles.
L'évêque revêt le grand omophore pour les offices liturgiques sauf pour la liturgie eucharistique où il porte le petit omophore, large bande d'étoffe de soie brodée avec des croix dont les deux bouts se ferment sur la poitrine en étant cousus, ou bien boutonnés.
Byzance
Le patriarche envoyait l'omophore au métropolite qu'il voulait ainsi distinguer en signe d'accord et de dépendance.
Matthieu Ier, patriarche de Constantinople, fait dresser l'inventaire en 1397 du trésor de Sainte-Sophie qui recense un omophore avec des perles et seize pierres précieuses, deux omophores anciens de fils d'or, un omophore violet avec des croix tissées de fils d'or, et un omophore ancien tissé de fils d'or envoyé de Russie.
Nicole Thierry, « Le costume épiscopal byzantin du IXe au XIIIe siècle d'après les peintures datées (miniatures, fresques) », Revue des études byzantines, t. 24, , p. 308-315 (lire en ligne)
André Guillou, La Civilisation byzantine, Paris, Arthaud, 1974