Olivier Guyotjeannin

Aujourd'hui, Olivier Guyotjeannin est un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes dans la société. Son impact s'étend du niveau personnel au niveau mondial, influençant les décisions, les tendances et les opinions. Olivier Guyotjeannin a suscité l'intérêt des chercheurs, des universitaires, des professionnels et du grand public, qui cherchent à comprendre ses implications, ses causes et ses solutions possibles. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Olivier Guyotjeannin, en analysant son importance, son évolution et les débats qu'il génère actuellement.

Olivier Guyotjeannin, né le à Suresnes (Seine), est un enseignant-chercheur, historien et archiviste français.

Archiviste paléographe, il est directeur d'études à l’École nationale des chartes, où il enseigne l’histoire des institutions, la diplomatique et l'archivistique médiévales depuis , après avoir exercé comme conservateur du patrimoine aux Archives de Saint-Pierre-et-Miquelon et aux Archives nationales françaises.

Biographie

Formation

Olivier Guyotjeannin est admis premier sur dix-huit à l'École nationale des chartes à l'issue du concours d'entrée de 1977. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe en 1981 après avoir soutenu une thèse d'établissement intitulée La seigneurie des évêques de Beauvais et de Noyon (Xe siècle-début du XIIIe siècle). Major de sa promotion, il reçoit le prix Auguste Molinier « destiné à récompenser la meilleure thèse ».

Carrière professionnelle

Olivier Guyotjeannin commence sa carrière de conservateur d'archives par un séjour de quatorze mois à Saint-Pierre-et-Miquelon, pendant lesquels il réorganise les archives de cet archipel qui est alors un département d'outre-mer depuis 1976. Il publie en 1986 un livre sur cette première expérience professionnelle,.

Il est ensuite membre de l’École française de Rome de 1983 à 1986. De retour en France, il est nommé à Paris aux Archives nationales où il participe à la conception et l'organisation du leur centre d'accueil et de recherche (CARAN).

En 1988, il est élu à la chaire d’histoire des institutions, diplomatique et archivistique du Moyen Âge à l’École des chartes, où il succède à Robert-Henri Bautier.

De 1995 à 2005, il dirige la revue scientifique Bibliothèque de l'École des chartes.

Le , il est élu président de la Commission internationale de diplomatique.

Publications

Ouvrages

  • Saint-Pierre-et-Miquelon, Paris, L’Harmattan, , 139 p..
  • Episcopus et comes : affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beauvais-Noyon, Xe siècle-début XIIIe siècle), Genève, Droz, coll. « Mémoire et documents de l’École des chartes » (no LXXV), , 314 p. (ISBN 978-2600045339).
  • Salimbene de Adam : Un chroniqueur franciscain, Turnhout, Brepols, coll. « Témoins de Notre Histoire » (no 5), , 344 p. (ISBN 978-2-503-56363-3, DOI 10.1484/M.TH-EB.5.106398).

Manuels

  • Archives de l'Occident : Tome 1. Le Moyen Age (Ve – XVe siècle), Paris, Fayard, , 800 p. (ISBN 9782213029917).
  • Avec Jacques Pycke et Benoît-Michel Tock, Diplomatique médiévale, Turnhout, Brepols, coll. « L’Atelier du médiéviste, 2 », (réimpr. 1995, 454 p. et 2006, 486 p.), 442 p. (ISBN 978-2-503-52351-4).
  • Les Sources de l'histoire médiévale, Paris, LGF, coll. « Livre de Poche », , 383 p. (ISBN 978-2253905516).
  • Avec Françoise Vielliard, Conseils pour l’édition des textes médiévaux : Fasc 1. Conseils généraux, Paris, coll. « Orientations et méthodes », , 175 p. (ISBN 978-2735508174).
  • Conseils pour l’édition des textes médiévaux : Fasc 2. Actes et documents d’archives, Paris, coll. « Orientations et méthodes », , 265 p. (ISBN 978-2735506996).

Distinctions

Prix

  • Prix Auguste Molinier « destiné à récompenser la meilleure thèse » d'établissement de l'École nationale des chartes (1981).
  • Première médaille du concours des antiquités de la France de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour l'ouvrage Episcopus et comes. Affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beuvais-Noyon, XXe siècle—début du XIIIe siècle) (1988).

Décorations

Notes et références

  1. « Chronique. École des chartes », Bibliothèque de l'École des chartes, no 135 (2),‎ , p. 436 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b « Chronique. École des chartes », Bibliothèque de l'École des chartes, no 139 (2),‎ , p. 366-367 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Marie-Antoinette Monier, « Compte rendu. Guyotjeannin (Olivier) : Saint-Pierre et Miquelon », Bibliothèque de l'École des chartes, no 289,‎ , p. 247-248 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Marie-Antoinette Monier, « Compte rendu. GUYOTJEANNIN, Olivier, Saint-Pierre et Miquelon. Paris, L’Harmattan, 1986. 139 p. », Revue d'histoire de l'Amérique française, no 41 (4),‎ , p. 593–595 (DOI https://doi.org/10.7202/304619ar, lire en ligne, consulté le ).
  5. Marc Smith, « La Bibliothèque de l'École des chartes entre traditions chartistes et nouvelle économie de la recherche », sur perspectivia.net, .
  6. « Chronique. Nominations diverses », Bibliothèque de l'École des chartes, no 168 (2),‎ , p. 652 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Pierre Toubert, « Rapport de la Commission du concours des Antiquités de la France (Archéologie et Histoire) en 1988 », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 132 (1),‎ , p. 166 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Décret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination
  9. « Chronique. Décorations », Bibliothèque de l'École des chartes, no 146 (2),‎ , p. 483 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes