Cet article abordera la question de Mondicourt, qui a gagné en importance ces dernières années. Mondicourt est devenu un point d'intérêt pour divers secteurs de la société, des experts du domaine au grand public. Au fil du temps, Mondicourt a démontré son impact dans différents domaines, générant des débats, des recherches et des changements significatifs. C’est pourquoi il est nécessaire d’approfondir son analyse, afin de comprendre son importance et ses implications au niveau mondial. De plus, il est important d’examiner les tendances actuelles liées à Mondicourt, ainsi que les scénarios futurs possibles qui pourraient survenir autour de ce sujet.
Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, le village, limitrophe du département de la Somme, est situé sur l'ancienne route nationale 25, entre Pommera et La Herlière. Arras se trouve à 35 km par la route, Amiens à 40 km tandis que Doullens n'est qu'à 9 km.
Les limites du territoire communal. Carte interactive (double-cliquer sur la carte).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes, dont une dans le département de la Somme :
La commune est traversée par les Moulins, cours d'eau d'une longueur de 2,72 km, qui prend sa source dans la commune de Grincourt-lès-Pas et se jette dans la Quilliene au niveau de la commune de Pas-en-Artois.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 7 km à vol d'oiseau, est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Ce paysage, qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composée pour 70 % en culture.
Milieux naturels et biodiversité
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la vallée de la Quillienne, ses vallons adjacents et bois d'Orville, d’une superficie de 2 143 ha et d'une altitude variant de 65 à 154mètres. Cette vallée associe des influences thermophiles dans les lisières et sur les pelouses et un caractère psychrophile au niveau des forêts de ravins. Une partie du site est occupée par l’agriculture intensive.
Au , Mondicourt est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.
Elle est située hors unité urbaine et hors attraction des villes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (70,1 %), prairies (10 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), forêts (4,4 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mondricurt vers 1170 ; Mondricuria en 1203 ; Mondricort en 1295 ; Mourdricourt en 1469 ; Monrdricourt en 1515 ; Mondicourt en 1793 et depuis 1801.
Les localités portant un nom en -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CŌRTE qui signifie « cour de ferme, ferme ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle,. En effet, les toponymes en -court typiques de l'extrême nord et nord-est de la France sont calqués sur les noms de lieux en -hof, -hov, -hoffen, -hoven « cour de ferme, ferme » des pays de langue germanique (Flandres, Alsace-Lorraine, Pays-Bas, Allemagne), ainsi aux Béthencourt, Bétancourt, etc. correspondent Bettenhof, Bettenhoffen, Bettenhoven, etc.
D'après Maurits Gysseling, Mondicourt serait la ferme de Mundarīk, anthroponyme germanique formé de munda (tuteur) et de rīkja (puissant).
Gilles de Beauffort, (famille de Beauffort), écuyer, seigneur de Mondicourt, est devenu chevalier par lettres données à Madrid (à l'époque la région est détenue par l'Espagne) le . Dans sa jeunesse, il a participé à différents sièges : siège de Bouchain, siège de Cambrai, siège de Doullens (en 1595), il a combattu devant Amiens et il a accompagné le prince de Ligne (Lamoral Ier de Ligne) dans l'ambassade que celui-ci a faite auprès du roi très chrétien (le roi de France) pour le féliciter de son mariage (mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche). Une de ses filles est mariée avec le comte de Dampierre, frère et héritier du dernier comte de ce nom, mort en étant général d'armée en Hongrie. Son fils Robert de Beauffort a également été fait chevalier par lettres données à Madrid le .
Philippe Louis de Beauffort, chevalier, seigneur et marquis de Mondicourt, capitaine de cuirassiers au service du roi d'Espagne, est mort en 1698.
Charles Antoine de Beauffort, seigneur de Mondicourt, bénéficie en mars 1735, de lettres données à Versailles, l'autorisant à prendre le titre de marquis, à l'appliquer sur la terre de son choix, et à porter sur l'écu de ses armes une couronne de marquis. Il est le chef de nom et d'armes de la famille de Beauffort. Il a longtemps servi en qualité de capitaine de dragons après avoir levé une compagnie à ses frais, et a deux frères et un fils au service du roi.
Mondicourt, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Saint-Pol et suivait la coutume d’Artois.
Pendant la Première Guerre mondiale, Mondicourt est à proximité du front de l'Artois. Des troupes, par exemple des soldats relevés du front, sont venues cantonner (récupérer, compléter les effectifs, etc.) sur la commune, comme en novembre 1914.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité s'est scindée, et ses communes ont rejoint d'autres intercommunalités.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2022, la commune comptait 579 habitants, en évolution de −4,77 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 277 hommes pour 298 femmes, soit un taux de 51,83 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,0
4,0
75-89 ans
9,7
17,7
60-74 ans
15,8
22,4
45-59 ans
19,8
18,8
30-44 ans
14,8
17,3
15-29 ans
21,1
19,5
0-14 ans
17,8
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le micro musée consacré a l'ancienne usine Chocorêve et à la chocolaterie de la famille Ibled. L'usine est démolie en 2009.
D'azur à trois jumelles d'or accompagnées de quatre fèves de cacao du même ordonnées en chevron renversé, celles de dextre posées en bande, celles de senestre en barre, deux entre chaque jumelle.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de Français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bLouis Moreri, Le Grand dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Tome 7, Paris, 1759, p. 646, lire en ligne.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 35, lire en ligne.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 39, lire en ligne.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 77, lire en ligne.
↑Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 257.
↑« Mondicourt : une nouvelle élection le 28 juin suite au décès du maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas André, « Le bilan des maires - Mondicourt - Roland Ladan: L’environnement au cœur des préoccupations du mandat : Roland Ladan termine son deuxième mandat avec l’envie de poursuivre sa fonction. Il sera candidat en mars. En attendant, les nouveaux challenges, il fait le point sur les dernières réalisations communales. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas André, « Mondicourt (projet du maire) : «Il nous manque de la place pour construire» : Le maire de Mondicourt entame un troisième mandat qui sera celui de la consolidation des acquis. Un seul souci : disposer de terrain libéré pour permettre à de nouveaux habitants de s’installer et de construire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Mondicourt : Stéphane Gomès, élu maire, avec un adjoint supplémentaire : Stéphane Gomès, 48 ans, a été élu maire samedi après-midi par la nouvelle équipe municipale. Des élections partielles s’étaient tenues dimanche dernier pour élire un conseiller, suite au décès brutal de l’ancien maire Roland Ladan », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« J’ai été élu pour la première fois en 2001 et j’étais premier adjoint. J’ai ensuite fait un mandat comme conseiller avant de retrouver le poste de premier adjoint lors de ce troisième mandat ».