Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Junkers Ju 88 et son impact sur différents domaines de la société. Depuis son apparition, Junkers Ju 88 a suscité un grand intérêt et généré des discussions pertinentes autour de son importance. Tout au long de l’histoire, Junkers Ju 88 a été une source d’étude et de réflexion, et son influence a marqué de manière significative le développement de diverses disciplines. En ce sens, il est pertinent d’analyser comment Junkers Ju 88 a évolué au fil du temps et quel a été son rôle dans la formation de la réalité dans laquelle nous vivons. De plus, nous aborderons les différentes perspectives et opinions autour de Junkers Ju 88, afin de comprendre sa véritable dimension et sa portée. A travers une analyse approfondie et objective, cet article cherche à offrir une vision complète de Junkers Ju 88 et de ses implications aujourd'hui.
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
4 canons MG 151/20 de 20 mm (en chasse) 1 ou 2 mitrailleuses MG 131 de 13 mm (en défense) 1 ou 2 canons MG 151/20 de 20 mm Schräge Musik (orienté(s) à 60° vers le haut)
Le Junkers Ju 88 fut l'avion le plus polyvalent de la Luftwaffe, utilisé selon ses versions pour le bombardement horizontal ou en piqué, le torpillage, la chasse lourde (destroyer) et la chasse de nuit, la reconnaissance, l'entraînement, la détection radar des navires. Il a été conçu en Allemagne en 1935 par Junkers et mis en production en 1939 en tant que bombardier moyen et rapide.
Un total de 14 676 Ju 88 furent produits de 1936 à 1945, dont 104 prototypes.
Historique
Le premier vol expérimental du Junkers Ju 88 eut lieu le 21 décembre 1936. Sa mise au point fut difficile, comme en témoigne l'aide de camp du Führer pour la Luftwaffe Nicolaus von Below dans ses mémoires. Après une batterie de tests et plusieurs prototypes, l'avion fut mis en production à la mi-1939 avec le Ju 88 A-1. Son premier engagement opérationnel se fit le 26 septembre 1939 lorsque quatre appareils accompagnés par neuf Heinkel He 111 attaquèrent sans succès une formation de la flotte britannique en Mer du Nord.
jusqu'à 500 kg de bombes à l'intérieur (dix bombes de 50 kg) ;
jusqu'à 3 000 kg de bombes à l'extérieur : quatre supports sous les ailes pour des bombes d'un poids jusqu'à 1 000 kg (vers l'intérieur) et 500 kg (vers l'extérieur).
Ju 88 C-6 (1942-44)
Utilisation : chasseur-bombardier/Attaque au sol (Zerstörer) (C-6a) et chasseur de nuit (C-6b)
FuG 227 Flensburg pour la détection d'émissions « Monica »
Variantes
Ju 88 D : avion de reconnaissance, dérivé de la série A, avec une plus grande autonomie ou équipement photo, vitesse max. env. 560 km/h.
Ju 88 H : chasseur grand rayon d'action, pour missions au-dessus de la mer - fuselage rallongé.
Ju 88 P : destructeur de bombardiers, modification de bombardiers de la série A, avec des canons de 37, 50 et 75 mm, peu d'exemplaires construits par suite de problèmes techniques.
Ju 88 R : chasseur de nuit amélioré, fuselage du C-6 avec des moteurs BMW 801.
Ju 88 S : bombardier rapide portant deux tonnes de bombes, avec un nez aérodynamique en verre et sans gondole, donc avec moins d'armement défensif et avec des moteurs BMW 801 G pour la version S-1 (vitesse max. env. 600 km/h, disponible à partir du printemps 1944); BMW 801 TJ pour la version S-2 ; Jumo 213 E-1 pour la version S-3.
Ju 88 T : avion de reconnaissance, dérivé du Ju 88 S, peu d'exemplaires construits.
Ju 188 : évolution vers bombardier (A-1 &. E-1) / torpilleur 188 (E-2) / avion de reconnaissance (D &. F).
Ju 288 : évolution vers bombardier / avion de reconnaissance. Aucune production en série.
Ju 388 : évolution vers bombardier / avion de reconnaissance / chasseur de nuit pour des hautes altitudes. Seule la version de reconnaissance fut produite en série.
Ju 488 : projet de bombardier stratégique dérivé du Ju 88.
À partir de 1942, pour compenser son manque de bombardiers lourds, la Luftwaffe a commencé à expérimenter l'utilisation d'anciens bombardiers Junkers Ju 88 usés par les années de guerre comme d'énormes ogives à charge creuse en les guidant vers leur cible avec un avion de chasse monté sur l'arrière du bombardier sans pilote. Bien qu'il n'ait pas été aussi efficace que les planificateurs de la Luftwaffe l'avaient espéré, le programme Mistel a continué à être développé en profondeur en 1944. L'unité était à l'origine destinée à attaquer les installations navales à Gibraltar, Leningrad ou Scapa Flow en Écosse, mais l'invasion de la Normandie a détourné les efforts pour les opérations anti-invasion.
Dans la nuit du , 5 Mistel de la Kampfgeschwader 101 ont été envoyés depuis l'aérodrome de Saint-Dizier contre des cibles dans l'estuaire de la Seine. Bien que l'un des Ju 88 volant à 380 km/h ait été abattu par un Mosquito de la RAF, les quatre autres pilotes ont réussi leur lancement et ont endommagé plusieurs navires,.
La faisabilité de l'attaque de Scapa Flow est avérée et, en , les forces de Mistel ont été concentrées à Grove dans le Schleswig-Holstein. Le , des Lancaster de la Royal Air Force attaquent le navire de guerre allemand Tirpitz et le font chavirer. Avec la destruction du Tirpitz, il n'y avait plus aucune obligation capitale pour les navires sur le théâtre de l'Atlantique, et bientôt ceux de la Home Fleet à Scapa Flow sont sur le chemin de la guerre du Pacifique, en laissant les Mistel sans aucun objectif valable à Scapa Flow.
Tous les Mistel ont été placés sous le commandement du KG 200 et de l'Oberst (Colonel) Joachim Helbig. En fin 1944, l'accent est mis dans toutes les attaques sur les armements soviétiques et les centrales électriques, mais en , les bases aériennes ont été rendues impraticables par l'avance soviétique et l'opération Eisenhammer dut être précipitamment abandonnée. Le KG 200 reçoit l'ordre de concentrer les opérations de Mistel contre les ponts sur l'Oder et la Neisse. Le , 7 avions Mistel sous le commandement du Leutnant Dittmann du II./KG 200, escortés par des Fw 190, sont lancés contre les passages à Küstrin, mais seulement deux Mistel atteignent leur objectif. Les résultats ne sont pas concluants car les ponts sont demeurés intacts. En avril, les unités de Mistel sont dissoutes et le personnel navigant dispersé dans des unités de combat à proximité.
Appareils conservés
Seuls deux exemplaires complets ont été conservés : l'un au RAF Museum Midlands, Cosford, Grande-Bretagne, l'autre au National Museum of the USAF, Dayton, Ohio, États-Unis.
Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Multiguide aviation – Les avions : 3/ la seconde guerre mondiale – France, Allemagne, Angleterre, etc., Elsevier Sequoia, , 320 p. (ISBN978-2-80030245-4), p. 118-120.
Mister Kit et Gebhard Aders, Junkers Ju 88 chasseurs de nuit, Éditions Atlas Spécial Mach 1, , 48 p.
JUNKER JU 88 Encyclopédie illustrée de l'aviation n°97 - Atlas.
Vincent Bernard, « Bristol Beaufighter contre Junkers JU88, les prédateurs nocturnes », Guerres & Histoire N°58, , p. 58-63 (ISSN2115-967X).