Titre original | Iqbal - Bambini senza paura |
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Réalisation |
Michel Fuzellier Babak Payami |
Scénario |
Paolo Bonaldi Michel Fuzellier Lara Fremder |
Sociétés de production |
Gertie Productions 2d3D Animations |
Pays de production |
Italie France |
Genre | Animation, aventures |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 2015 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur (Iqbal - Bambini senza paura) est un long métrage d'animation franco-italien réalisé par Michel Fuzellier et Babak Payami, sorti en salles en France fin . Adapté du roman de Francesco D'Adamo Iqbal, un enfant contre l’esclavage, inspiré de la vie d'Iqbal Masih, le film utilise un mélange de dessin animé traditionnel en deux dimensions et en 3D.
Le film relate l'histoire d'Iqbal, jeune garçon pakistanais réduit en esclavage et contraint de travailler, comme de nombreux autres enfants, dans une fabrique de tapis. Mais Iqbal n'est pas comme les autres : il utilise un point qu'il est le seul à savoir faire. Sera-t-il capable de retrouver sa liberté ?
Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur s'inspire d'un roman de Francesco D'Adamo, Iqbal, un enfant contre l'esclavage, lui-même inspiré de l'histoire réelle d'Iqbal Masih. Iqbal Masih était un jeune garçon pakistanais que sa famille, criblée de dettes par les médicaments coûteux indispensables à sa mère malade et par les frais de mariage de ses frères, a vendu comme esclave à un usurier pour 16 dollars à l'âge de quatre ans. Iqbal s'est retrouvé employé dans une usine textile. Il s'est engagé peu après dans la lutte pour les droits des travailleurs et a été assassiné.
Le concept original du film a été conçu par Simona Bursi et Donata Pizzato. Serge Elissalde a travaillé un temps sur le projet pour en réaliser l'adaptation graphique,. Jean-François Lévesque est co-réalisateur du film pendant un temps. Le titre du film est d'abord Iqbal, histoire d'un enfant qui n'avait pas peur avant de devenir Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur,. Le projet est lancé dès 2011 au moins. La production est lancée en 2014.
Le film a été développé avec le soutien du programme Media de l'Union européenne et avec le soutien de l'UNICEF Italie et l'UNICEF France[réf. nécessaire].
Le film a été présenté à :
À sa sortie en France en , Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur reçoit globalement un bon accueil dans la presse. Les critiques apprécient le mélange entre le genre du conte poétique et le propos de fond du film (évoquant l'esclavage moderne) ainsi que son univers visuel ; certains expriment quelques réserves quant à l'animation en images de synthèse.
Les critiques les plus positives jugent le film pleinement réussi, sur le fond et sur la forme. Dans 20 Minutes, Caroline Vié indique que « la beauté du dessin et la fluidité de l’animation servent brillamment un sujet fort » ; selon elle, le film montre que « parler de sujets sérieux aux enfants par le biais d’un film d’animation, c’est possible ». Dans Le Parisien, Renaud Baronian voit dans Iqbal « un joli film d'animation en forme de conte » qui « ménage des séquences très poétiques » et met le sujet du combat contre l'esclavage des enfants « à la portée des plus jeunes ».
Certains critiques apprécient le scénario sans être pleinement convaincus par les graphismes. Dans Télérama, Nicolas Didier estime que le film est « assez émouvant pour sensibiliser le jeune public aux formes modernes d'esclavage », mais regrette que la texture des images de synthèse soit « trop lisse ». Dans Le Monde, Noémie Luciani juge le résultat « un peu inégal esthétiquement, mais une vraie réussite pédagogique ». Femme actuelle défend « un conte humaniste aussi poétique que politique et aussi joyeux que touchant ». Le Figaro parle d'« œuvre d'art ».