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Fils d’Anne Talon et du peintre Jean Drouais, Hubert fut entrainé par son goût dans la même profession et reçut ses premières leçons de son père qu’il quitta pour étudier à Rouen puis à Paris. Lors de son voyage vers la capitale, il ne put payer son voyage qu’avec l’argent qu’il gagnait sur la route, tant il était pauvre.
Il s’adonna particulièrement au portrait, et fut le meilleur élève du portraitiste François de Troy, qui se rattache par son maître et par Rigaud à la grande tradition de Van Dyck. Il acquit bientôt une facilité qui le fit regarder comme un des premiers peintres en ce genre. À mesure qu’il faisait des progrès, il allait visiter sa patrie, comme pour lui faire l’hommage de ses premiers succès. L’approbation paternelle et les encouragements de ses compatriotes étaient sa plus douce récompense. Il excella dans le portrait en grand et dans ceux en miniature. Quoiqu’il brillât dans les différentes parties qui caractérisent le bon peintre, celle qui l’a fait le plus admirer est sa couleur fraiche et brillante.
Il fut reçu à l’Académie de peinture le . À sa mort, rue des Orties, ses funérailles furent célébrées à l’église Saint-Roch. Il eut deux enfants de Marguerite Lusurier qu’il avait épousée le . Son fils François-Hubert, dont il fut le premier maitre, et son petit-fils Jean-Germain furent peintres comme lui et il eut dans sa vieillesse la satisfaction de partager les applaudissements que mérita son fils, qui devint membre de l’Académie de peinture.
↑ a et bEugène Piot, Le Cabinet de l’amateur, Firmin Didot, , 120 p. (lire en ligne), p. 189.
↑ abcde et fLouis-Mayeul Chaudon, Dictionnaire historique, critique et bibliographique, contenant les vies des hommes illustres, célèbres ou fameux, de tous les pays et de tous les siècles, suivi d’un dictionnaire abrégé des mythologies, et d’un tableau chronologique des événements les plus remarquables qui ont eu lieu depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours, vol. 9, Paris, Ménard et Desenne, , 582 p., p. 171.
↑François-Xavier Feller, Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom par génie, leurs talents, leur vertus, leurs erreurs, ou leurs crimes, vol. 3, Bruxelles, J.B. Pélagaud, , 656 p., p. 326.
Paul Lacroix, « Nécrologie des artistes et des curieux 1765 à 1782 : Drouais, peintre », Revue universelle des arts, t. 12, 1860-1861, p. 179-181 (lire en ligne)
C. Gabillot, « Les Trois Drouais », in Gazette des Beaux-Arts, t. II ; 1906, t. I, 1905.