Dans le monde d’aujourd’hui, Giovanna Rincon est devenu un problème de société très important. De son impact sur l'économie mondiale à son influence sur la vie quotidienne des gens, Giovanna Rincon a suscité un grand intérêt et un grand débat dans divers domaines. Au fil du temps, l'intérêt pour Giovanna Rincon a augmenté, à mesure que sa pertinence devient de plus en plus évidente. Avec autant d’opinions et d’interprétations différentes, il est essentiel d’examiner minutieusement Giovanna Rincon pour comprendre sa portée et son impact sur différents aspects de la vie moderne. Dans cet article, nous explorerons en détail les différents aspects de Giovanna Rincon et son impact sur la société actuelle.
Elle est née en 1969 à Bogotá en Colombie dans une famille qu'elle qualifie de « difficile » et de « très pauvre ». Son père était cordonnier, sa mère femme au foyer. Dans des magazines people, elle découvre les histoires de certaines femmes trans, la brésilienne Roberta Close et l’italienne Eva Robin's,. Dans un témoignage vidéo publié à l'occasion de la journée IDAHOT 2018, elle explique comment tout a basculé pour elle vers 12 ans, quand elle a commencé à revendiquer son identité féminine,. Elle s'administre une hormonothérapie sauvage à base de pilules contraceptives et passe huit mois à la rue,,. Elle met entre parenthèses sa transition parce que son amoureux ne l'accepte pas en tant que femme. À 15 ans et demi, elle monte son salon de coiffure et se réconcilie avec sa famille, dont elle devient le principal soutien financier,. Deux ans plus tard, elle rompt avec son copain, et fait son coming out trans auprès de sa famille, dont elle est violemment rejetée,.
À 20 ans elle découvre sa séropositivité. Un médecin lui donne 3 ans à vivre. Elle raconte qu’un homme lui a dit « tu dois continuer à aimer et à te laisser aimer » et qu’à cette époque où il n’existait encore aucun médicament contre le VIH, « ces mots ont été un vaccin ». Elle vend son salon de coiffure et en elle part pour l'Italie, à Rome, où elle subit racisme, transphobie, sérophobie, et violences policières,. Elle s'y prostitue et commence à militer auprès des femmes trans prostituées,,,. En 1998, les premiers traitements contre le VIH sont découverts mais ils ne sont pas accessibles aux personnes sans-papiers. Elle rejoint une association pour les droits des personnes prostituées au nord de l’Italie,; elle explique: « Ce qui a animé mon militantisme, c’est le manque : le manque d’amour, d’argent et d’un toit ».
En , elle amène à Paris une amie d'enfance en phase terminale du SIDA, la fait soigner à l'Hôpital de la Salpêtrière,,, et rencontre les militantes de l'association PASTT, qu'elle rejoint. Victime du durcissement de la législation italienne à l’encontre des migrants, elle s'installe définitivement à Paris. Elle passe un entretien d’embauche pour un travail de vendeuse, mais le patron enchaîne les propos transphobes et lui dit qu'elle peut « rester dans la prostitution ». Pôle Emploi lui annonce que cela va « être très difficile » parce qu'elle est trans. Vingt ans plus tard, elle constate encore que « la transphobie est partout ».
En , elle prend ses distances avec le PASTT, et avec d'autres militantes de cette association, elle crée Acceptess-T, une association d'accompagnement des personnes trans, migrantes, travailleuses du sexe, et séropositives. Le but de l'association est de favoriser l'émancipation des femmes trans en difficulté, en les aidant à apprendre le français (« la langue française, autant que le langage administratif »), à trouver des ressources financières et à faire respecter leurs droits fondamentaux tels que l'accès aux soins, au travail, à l'asile, à participer à des activités sportives,,, etc. Un an plus tard, l'association compte 180 adhérentes dont 90% de personnes trans. Giovanna Rincon devient[Quand ?] salariée à mi-temps de l'association comme directrice.
Hélène Hazera dit de Giovanna Rincon que « ce qui la résume c’est le courage, la ténacité et le sens de l’égalité ».
Elle est souvent interrogée pour commenter l'actualité liée aux droits des personnes trans, qu'il s'agisse de la dépathologisation des transidentités par l'OMS, des agressions ou meurtres de personnes trans, et plus généralement de la transphobie dans l'espace public,, des revendications portées à l'occasion de la manifestation Existrans,,, de la lutte contre le VIH,,, etc.
Elle insiste pour que sur toutes ces questions, la parole des personnes directement concernées soit écoutée,.
Distinctions
Prix du Jury des initiatives contre l'homophobie et la transphobie pour son association Acceptess-T, donné par Christiane Taubira, ministre de la Justice et Garde des Sceaux et présidente du Jury 2015,,.
↑ abcdef et gPerrine Kervran, « Les transidentités, racontées par les trans (1/4) : Histoire inédite d'une mobilisation », LSD, La Série Documentaire, France Culture, (écouter en ligne) À partir de la minute 35.
↑« VIH : « Beaucoup de séropositifs vivent dans l’isolement affectif le plus total » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Au procès du meurtre de Vanesa Campos, un policier, un protecteur et les fractures de la prostitution », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑ abc et dPerrine Kervran, « Les transidentités, racontées par les trans (4/4) : Libertés, égalité, transidentités », France Culture, (écouter en ligne)
↑Perrine Kervran, « Les transidentités, racontées par les trans (2/4) : Sous le joug médical : l'invention d'un symptôme », France Culture, (écouter en ligne)