Dans le monde d'aujourd'hui, Fouquet's est un sujet qui devient de plus en plus pertinent. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de son importance dans le domaine scientifique ou de son influence sur la culture populaire, Fouquet's est devenu un sujet d'intérêt général. Alors que les conversations autour de Fouquet's se poursuivent, il est crucial de comprendre sa signification et ses implications. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Fouquet's et analyserons son rôle dans le monde contemporain. De son origine à son impact sur le présent, nous nous plongerons dans l'univers fascinant de Fouquet's et découvrirons tout ce que ce thème a à nous offrir.
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Le Fouquet's est un restaurant situé 99 avenue des Champs-Élysées dans le 8e arrondissement de Paris. La salle du rez-de-chaussée est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1990. Le restaurant dispose de deux terrasses, l'une côté Champs-Élysées et l'autre côté George V.
Selon la légende, ce serait en 1899 que le limonadier Louis Fouquet achète « The Criterion », un estaminet pour cochers de la célèbre avenue parisienne, qu'il transforme en bar de luxe rebaptisé « The Criterion-Fouquet's Bar », à la mode anglo-américaine de l'époque, à l'instar de son célèbre confrère parisien Maxim's de la rue Royale.
L'histoire du Fouquet's a fait l'objet de publications et de légendes diverses. Raymond Castans publie dans l'objectif de l'inscription du lieu à l'inventaire des monuments historiques l'ouvrage Parlez-nous du Fouquet's. Ce livre reprend principalement des entretiens avec les clients du lieu et répond à la commande d'un matériel pour la commission d'attribution. Puis, les éditions du Cherche Midi publient Fouquet's, légende du siècle, dix ans plus tard. L'ouvrage présente plusieurs clichés de la vie de l'établissement. Dans chacun de ses ouvrages, les sujets traités demeurent ceux colportés (un estaminet pour cocher, un restaurant pour l'univers du spectacle). En 2019, l'historienne Marion Godfroy-Tayart de Borms s'attèle à un autre travail, 99 Champs-Elysées, une histoire inédite du Fouquet's. Spécialiste de l'histoire des arts culinaires, prix Antonin Carême, elle s'appuie sur des sources de première main et cite dans son travail de nombreux documents inédits découverts en archives (les Archives nationales, le Minutier central, les Archives de Paris et des fonds d'archives privées). Le journal Le Parisien recense les avancées de ce travail dans un article en date du . Elle retrouve la véritable date de naissance du lieu et indique qu'il n'a jamais été un estaminet. Au lieu d'une succession d'anecdotes, son travail s'inscrit au contraire dans la question historiographique du restaurant et sa compréhension par les historiens des arts culinaires comme un fait d'histoire social total.
En 1913, Léopold Mourier gère l'établissement au décès de Louis Fouquet. Au décès de Léopold Mourier, son associé Louis Barraya reprend l'établissement avec Maurice Drouant et Cie propriétaires.
Maurice Casanova investit l'établissement au milieu des années 1970. Son association avec Georges Cravenne lui permettra d'affermir les liens du restaurant avec l'industrie du cinéma.
En 1998, Diane Barrière-Desseigne, héritière du groupe Barrière, acquiert le Fouquet's, auquel son époux Dominique Desseigne ajoute en 2006 l'hôtel Fouquet's Barrière, réalisé par les architectes décorateurs Édouard François et Jacques Garcia.
Le groupe Barrière a acheté la marque, qu'il a déclinée à travers des brasseries dans ses différents hôtels (Le Majestic, Courchevel, La Baule, Marrakech, Toulouse, Enghien-les-Bains, Montreux, Abu Dhabi). Une ouverture est en cours[Quand ?] à New York.
Restaurant de la vie mondaine parisienne, plusieurs clients célèbres l'ont fréquenté comme Raymond Poincaré, Theodore Roosevelt, Aristide Briand, Paul Poiret, Alberto Santos-Dumont, Ettore Bugatti, Pierre Brasseur, Colette, Liane de Pougy, l'Aga Khan III.
La proximité avec les maisons de productions du quartier explique également la popularité du restaurant dans l'industrie du cinéma français, chez ses acteurs comme ses producteurs. Il est ainsi logique d'y trouver Raimu (qui vit 17 rue Washington et qui fait du Fouquet's voisin sa cantine et son « bureau »), Marcel Pagnol, Fernandel, Tino Rossi, Marcel Carné, Sacha Guitry, Maurice Chevalier, Henri-Georges Clouzot, Joséphine Baker, Marlene Dietrich, Sophia Loren, Jeanne Moreau, Michèle Morgan, Jean Gabin, Lino Ventura, Alain Delon, Gene Kelly, Orson Welles, Yves Montand et Simone Signoret, Catherine Deneuve, Marcello Mastroianni, Michel Galabru, Charles Aznavour, Kirk Douglas ou encore Gérard Depardieu, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Claude Chabrol.
En 1976, le restaurateur Maurice Casanova achète le lieu. Avec Georges Cravenne, il initie l'organisation du déjeuner des nommés aux César du cinéma, de la Nuit des Molières, des illuminations de Noël de l'avenue des Champs-Élysées, de l'émission radiophonique Le Pop-Club de José Artur (sur France Inter), du prix Louis-Delluc, du prix Roger-Nimier et de nombreux dîners parisiens de premières théâtrales et de cinéma. Chaque année depuis 1979, le restaurant accueille le traditionnel dîner de gala à la suite de la cérémonie des César.
Entièrement rénovée en 2017, la brasserie expose une importante galerie de photographies de stars du cinéma français habitués des lieux, avec des plaques aux noms des tables d’habitués. Par ailleurs, environ 200 clients réguliers y possèdent leur rond de serviette en argent, marqué à leur nom.
En 1988, à la suite de l’expiration du contrat de bail, le consortium koweïtien propriétaire des murs donne congé au restaurateur pour ouvrir une galerie marchande ou de peinture d'art. Un comité de soutien mené par José Artur, Roger Hanin, Christine Gouze-Rénal, Jean-Paul Belmondo, Jacques Chancel, Robert Hossein, Robert Sabatier, Odette Ventura, Henri Verneuil, Léon Schwartzenberg et Jean-Michel Folon sauve les lieux en le faisant inscrire à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le , par le ministre de la Culture Jack Lang. Sont inscrits par arrêté du la « salle du rez-de-chaussée, salle et salons de l'entresol, avec leur décor, de la partie de l'immeuble abritant le restaurant Le Fouquet's » (Cad. 08 : 01 AS 8). En effet, cette salle avait été décorée par Jean Royère en 1958.