Dans cet article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Fort des Trois-Rivières. C’est un sujet qui a suscité un grand intérêt dans la société contemporaine, suscitant des débats, des opinions contradictoires et des réflexions sans fin. Dans cette optique, nous proposons d'explorer les différentes facettes que nous offre Fort des Trois-Rivières, de ses origines à son impact aujourd'hui. De son influence sur la culture populaire à sa pertinence dans des domaines plus spécifiques, Fort des Trois-Rivières a réussi à capter l'attention d'un large spectre de la population. Il s’agit sans aucun doute d’un sujet qui ne laisse personne indifférent et qui mérite d’être analysé en profondeur pour en comprendre sa véritable portée.
Le fort des Trois-Rivières vers 1750. En 1634, le Platon est plus élevé au-dessus du fleuve qu’il ne l’est aujourd’hui, de plus ou moins une vingtaine de mètres. L’érosion, les glissements de terrain, les activités humaines et l’arasement qu’il subit après le grand incendie de 1908 en ont progressivement réduit la hauteur.
Le fort des Trois-Rivières, érigé entre 1634 et 1638 par Laviolette et protégé d'une palissade, repousse une attaque iroquoise importante en 1653 et sert jusqu'en 1668.
Histoire
Il est renforcé de façon très notable par le gouverneur de la Nouvelle-FranceLouis d'Ailleboust de Coulonge, à la fin de l'année 1650, qui donne des instructions très précises pour obtenir une plus grande efficacité des défenses au commandant de la place Pierre Boucher. Il fut " sauvé d'une destruction complète lors de l'investissements de 1653, par cinq cents Agniers".
En 1653, de juin jusqu'à la fin août, Trois-Rivières fut assiégée par près de 600 Iroquois; la ville était défendue par le capitaine du bourg, Pierre Boucher, et 46 Trifluviens.
Le , le gouverneur Augustin de Saffray de Mézy concéda au vicaire apostolique, MgrFrançois de Montmorency-Laval, pour la Fabrique de Trois-Rivières, un terrain de 208 toises pour l'église paroissiale et le cimetière. On commença alors la construction d'une troisième chapelle, toujours en bois et au même endroit, c'est-à-dire près de la grand'porte du bourg. Cet édifice, peut-être trop vaste ou trop dispendieux, n'était toujours pas terminé en 1667.
Après le danger couru par la colonie lors de l'invasion de l'amiral anglais William Phips, en 1690, on entreprit la restauration des fortifications de Trois-Rivières tombées en ruine. Dans une lettre datée du , le gouverneur Louis de Buade de Frontenac, et l'intendant Jean Bochart de Champigny annoncèrent que « la clôture des Trois-Rivières a été réparée et son enceinte augmentée pour fermer la maison du gouverneur et porter la clôture sur la croupe de la hauteur (le Platon), afin de mieux commander la campagne et la basse ville... ».
En 1752, la palissade du bourg fut complètement détruite par un incendie qui dura cinq jours, du 17 au .
Les limites du bourg de Trois-Rivières furent fixées par proclamation le .
Commémoration
Une plaque commémorative posée sur une grande pierre se trouve au sud du bureau de poste sur la rue des Casernes, dans un parc aujourd'hui appelé le Platon. Le carré du fort serait aujourd'hui borné par les rues Saint-Pierre, Saint-Jean, Saint-Louis, des Casernes et Notre-Dame.
↑Sylvie Ravet-Biton:" Les pionniers tonnerois de la Nouvelle-France ", Société d'Archéologie et d'Histoire du Tonnerois. Tonnerre.France. 179 p.
↑Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 11, juin 2001, p. 24.
↑Daniel ROBERT, Les parcs et lieux publics de Trois-Rivières, XVIIe – XXe siècles, dans : Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 6, mai 1996, p. 4.
↑Daniel ROBERT, Les parcs et lieux publics de Trois-Rivières, XVIIe – XXe siècles, dans : Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 6, mai 1996, p. 6.
↑Daniel ROBERT, Le domaine des Ursulines de Trois-Rivières et l'espace urbain, XVIIe – XXe siècles, dans : Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 7, juin 1997, p. 6.
↑ Daniel ROBERT, Le patrimoine religieux de Trois-Rivières, dans : Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 8, juin 1998, p. 5.
↑Daniel ROBERT, Le domaine des Ursulines de Trois-Rivières et l'espace urbain, XVIIe – XXe siècles, dans: Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 7, juin 1997, p. 12.
↑Daniel ROBERT, Les parcs et lieux publics de Trois-Rivières, XVIIe – XXe siècles, dans : Patrimoine trifluvien (bulletin annuel d'histoire de la Société de conservation et d'animation du patrimoine de Trois-Rivières), no 6, mai 1996, p. 7 et 8.
Bibliographie
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Annexes
Fort Trois-Rivières, 1685. Au verso: « Envoyé par M. de Nonville, ». Archives nationales de France.