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Le corps de travailleurs chinois (en anglais : Chinese Labour Corps) est une force de travailleurs recrutés par le gouvernement britannique pendant la Première Guerre mondiale pour apporter une aide — non combattante — aux forces armées du Royaume-Uni.
Cette structure est créée par les Britanniques en 1917, à la suite d’un traité signé en entre le Royaume-Uni et la république de Chine, laquelle s'engage à fournir des travailleurs pour participer à l'effort de guerre.
Ces Chinois, appelés « Célestes », sont des volontaires. Le contrat de ces coolies stipule qu'ils s'engagent pendant trois ans à travailler dans l'industrie et l'agriculture, dix heures par jour, sept jours sur sept, en échange d'un bon salaire.
De nombreuses tâches leur sont affectées. Leurs principales activités sont la blanchisserie, la participation à des constructions et réparations diverses (lignes de chemins de fer, dépôts de munitions), le terrassement de tranchées, la manutention, l'aide dans les services de santé et le ramassage des cadavres de soldats. Il arrive aussi qu'ils participent à des activités plus risquées comme le déminage de terrains nouvellement conquis.
Le « corps de travailleurs chinois » participe aussi aux efforts de reconstruction d’Ypres après guerre.
La majorité des travailleurs chinois se retrouvent à travailler près du front, essentiellement dans le Nord-Pas-de-Calais et la Somme.
Les travailleurs chinois du Corps ne participent pas directement aux combats. Selon les rapports gardés par les recruteurs anglais et français, environ 2 000 travailleurs chinois sont morts pendant la Première Guerre Mondiale ou peu après, la plupart en 1918 ou 1919 à la suite de l'épidémie de grippe espagnole, certains à la suite d’attaques ennemies ou de blessures reçues au cours de leur travail. Ce nombre est contesté par quelques lettrés chinois qui affirment que le nombre de victimes est proche de 20 000. Ces travailleurs morts ont été enregistrés en tant que pertes humaines de guerre et ont été enterrés dans plusieurs cimetières (principalement dans le Nord de la France), pour un total d'environ 2 000 tombes. Un des quatre proverbes suivants a été gravé sur les pierres tombales édifiées à la demande du « comité du Commonwealth pour les sépultures de guerre » (la Commonwealth War Graves Commission) :
Le site web de la Commonwealth War Graves Commission recense 2067 travailleurs chinois, enterrés ou inscrits dans des mémorials de 94 cimetières.
Ci-dessous, une liste partielle de ces cimetières avec, pour chacun d’eux, l'indication du nombre de tombes chinoises qui s'y trouvent :