dans différents contextes et situations. De son influence sur la société à sa pertinence dans le domaine professionnel,
s'est avéré être un sujet de grand intérêt et de débat. Au fil de ces pages, nous analyserons son origine, son évolution et ses éventuelles implications futures, dans le but de fournir une vision complète et actualisée de
. En collectant des données, des témoignages et des avis d’experts, nous espérons faire la lumière sur ce sujet et offrir une perspective enrichissante à nos lecteurs.
La consonne occlusive palatale sourde est un son consonantique utilisé dans certaines langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est . Ce symbole représente un c.
Caractéristiques
Voici les caractéristiques de la consonne occlusive palatale sourde :
- Son mode d'articulation est occlusif, ce qui signifie qu'elle est produite en obstruant l’air du chenal vocal.
- Son point d'articulation est dit palatal, ce qui signifie qu'elle est articulée avec le milieu ou l'arrière de la langue contre le palais rigide.
- Sa phonation est sourde, ce qui signifie qu'elle est produite sans la vibration des cordes vocales.
- C'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
- C'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
- Son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.
En français
Le français standard ne possède pas le . On retrouve néanmoins ce son comme allophone de [k] devant les voyelles antérieures (i, y, e, ø, ɛ et œ) ou comme allophone de [t] devant le son .
Dans les autres langues
Le corse retranscrit cette consonne par la lettre chj, comme dans machja (maquis) ou ochju (« œil »). C'est également le cas de certains dialectes toscans.
L'italien peut utiliser le pour retranscrire , par exemple dans les mots chiesa et chiodo.
En grec moderne, la lettre kappa (capitale Κ, minuscule κ) devant ou se prononce
Le hongrois prononce cette consonne qu'il retranscrit ty.
Dans une partie du nord-occitan (notamment en auvergnat), devant ou passe à : cubrir, aquí (la consonne n'y est pas un phonème distinct, mais un allophone de ).
Dans plusieurs dialectes bretons, et notamment le vannetais, il représente la réalisation usuelle de devant les voyelles antérieures (e, i, u).
Le turc prononce cette consonne avec k où il y a voyelles antérieures e, i, ö et ü comme dans köprü et Üsküdar.
La consonne existe en macédonien standard ainsi que dans plusieurs dialectes de cette langue. Elle est notée Ќ et ќ en alphabet cyrillique macédonien et transcrite Ḱ, ḱ ou Kj, kj en alphabet latin.
Voir aussi
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Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente une consonne sourde, celui de droite une consonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasale n represente une dentale ou une alvéolaire.
Les affriquées t͡s, d͡z, t͡ʃ, d͡ʒ, t͡ɕ, d͡ʑ sont parfois notées à l’aide des ligatures ʦ, ʣ, ʧ, ʤ, ʨ, ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec une ligature tirant – suscrite ou souscrite).
Les occlusives injectives sourdes, sont parfois notées à l’aide des symboles ƥ, ƭ, ƈ, ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).
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