La bête de Stronsay est une grosse créature marine retrouvée sur les rives de l'île de Stronsay (à ce moment appelée Stronsa), aux Orcades, après une tempête en 1808. La carcasse mesure 16,8 m de long, mais une partie de la queue était manquante, et l'animal devait être plus long. La Natural History Society (Wernerian Society) d'Édimbourg n'a pu identifier la carcasse et estime qu'il s'agit d'une nouvelle espèce, probablement un serpent de mer. Plus tard, l'anatomiste Sir Everard Home de Londres remet en cause les mesures, indiquant que l'animal devait faire 10 m, et considère qu'il s'agit de la carcasse d'un requin pèlerin, ces derniers pouvant prendre une allure similaire à celle d'un plésiosaure durant leur décomposition. En 1849 le professeur écossais John Goodsir arrive aux mêmes conclusions. Toutefois, le plus grand requin pèlerin connu faisait 12 m de long, et la bête de Stromsay reste une sorte d'énigme de la cryptozoologie.
Yvonne Simpson, une généticienne des Orcades, a fait des recherches pour démontrer que la bête de Stronsay devait être un requin pèlerin anormalement grand, ou une espèce de requins inconnue fortement apparentée. Les esquisses représentant la bête de Stronsay sont étrangement similaires en forme et en taille à ceux du monstre du Loch Ness. Le monstre est décrit comme cartilagineux plutôt qu'osseux, ce qui le place parmi les requins plutôt que les plésiosaures ou les baleines. La troisième paire d'appendices pourrait être le ptérygopode d'un requin mâle. C'est peut-être également un Regalecidae d'une taille très au-dessus de la norme.