Antimémoires

Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Antimémoires, en explorant ses différentes facettes, son évolution dans le temps et son impact sur la société actuelle. De ses origines à ses applications les plus récentes, Antimémoires a laissé une marque indélébile dans des domaines aussi divers que la science, la culture, la technologie et la politique. Au fil des prochaines lignes, nous analyserons en profondeur ses aspects les plus pertinents, en perçant ses mystères et en découvrant sa pertinence aujourd'hui. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage passionnant à travers Antimémoires, un sujet qui ne laissera personne indifférent.

Les Antimémoires sont une œuvre d'André Malraux publiée pour la première fois en 1967, qui constitue la première partie du Miroir des Limbes.

Le genre des mémoires se rapproche de l'autobiographie. La différence réside dans le statut social des auteurs, qui ont souvent joué un rôle public. Les mémoires se signalent donc par une attention portée aux événements politiques majeurs auxquels leur auteur a pu se trouver mêlé.

André Malraux, dans l'ouverture des Antimémoires, se demande quel intérêt il y a à se souvenir. Dans les premières lignes du livre, il évoque l'aumônier des Glières, pour qui « il n'y a pas de grandes personnes ». Malraux pose alors la question de la réflexion sur la vie.

Citations

  • « Il n'est pas nécessaire de modifier les faits : le coupable est sauvé non parce qu'il impose un mensonge, mais parce que le domaine de l'art dépasse celui de la vie. L'orgueilleuse honte de Rousseau ne détruit pas la pitoyable honte de Jean-Jacques, mais elle lui apporte une promesse d'immortalité. Cette métamorphose, l'une des plus profondes que puisse créer l'homme, c'est celle d'un destin subi en destin dominé. »
  • « Presque tous les écrivains que je connais aiment leur enfance, je déteste la mienne »
  • « Je ne m'intéresse guère »
  • « Pourquoi me souvenir? »
  • « Le XXIe siècle sera spiritualiste… ou ne sera pas. »

Jugements

Marguerite Yourcenar porta sur les Antimémoires l’appréciation suivante :

« J’admire beaucoup Malraux, à certains points de vue, mais il ne m’a jamais donné l’impression d’un homme convaincu ; c’était un grand acteur. Et à la fin, cela sonnait un peu creux. On le sent dans les Antimémoires. On n’y distingue jamais le vrai du faux, il ne tient pas à ce qu’on l’y reconnaisse, et il ne le reconnaît plus lui-même. C’est Malraux partout et toujours, et d’ailleurs souvent superbe. »

Bibliographie

  • Jean-Louis Jeannelle, Malraux, mémoire et métamorphose, Paris, Gallimard, 2006, 441 p.
  • Claude Pillet, Le sens ou la mort, essai sur Le Miroir des limbes d'André Malraux, Berne - New York, éd. Peter Lang, 2010, 504 p., accompagné d'un cdrom proposant une bibliographie complète sous le titre Dix mille textes pour André Malraux.

Références

  1. Jean-Philippe Baur, Témoignages sur l'intelligence économique, Paris, Éditions Publibook université, coll. « Collection Veille et intelligence économique », , 99 p. (ISBN 978-2-7483-4887-3 et 2-7483-4887-7, ISSN 2104-7189, lire en ligne), p. 75.
  2. Marguerite Yourcenar, Les Yeux ouverts, Paris, Le Centurion, coll. « Le Livre de Poche », , 319 p. (ISBN 978-2253028253, BNF 37430293), « De l’Orient à la politique », p. 115.