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Le vote préférentiel est admis, en inscrivant un numéro d'ordre en face du nom d'un, de plusieurs, ou de tous les candidats de la liste. Mais l'ordre ne peut être modifié que si au moins la moitié des suffrages portés sur la liste est numérotée (dans les faits les modifications ne dépassent jamais les 7 %). Le total des voix d'une liste correspond ainsi généralement à la moyenne des suffrages recueillis par chacun de ses membres, d'où la légère différence entre le nombre total de voix comptées et le nombre effectif de suffrages exprimés.
La loi électorale du 7 mai 1951 permet à plusieurs listes de s'apparenter entre elles avant le déroulement du scrutin, pour peu qu'elles se rattachent à un des « partis ou groupements nationaux » reconnus par le Ministère de l'Intérieur. Si la somme des voix obtenues par l'apparentement obtient une majorité absolue des suffrages exprimés, ces listes se partagent l’ensemble des sièges à pourvoir. Dans le cas contraire, les sièges sont répartis entre l'ensemble des listes, apparentées ou non, suivant la méthode de la plus forte moyenne. Les apparentements sont autorisés dans 95 des 103 circonscriptions métropolitaines, seuls les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise en étant exclus.
Liste de Défense des Intérêts agricoles et viticoles
Campagne
Onze listes sont en présence dans le Vaucluse, dont trois – bien qu'enregistrées en préfecture – ne participent aucunement à la campagne. Si les listes du RGRIF et du PRRES sont uniquement déposées pour gonfler la présence électorale de ces deux groupements, la liste des Républicains sociaux se retire de la compétition deux semaines avant le scrutin. Initialement apparentés aux radicaux et aux socialistes dans le cadre du Front républicain, les républicains sociaux décident en effet de retirer leur liste devant leur difficulté à s'accorder avec la SFIO.
Les poujadistes, galvanisés par le récent succès de l'UDCA au renouvellement de la chambres de commerce locale, présentent trois listes apparentées.
Le Parti communiste français, bien qu'il se soit vu refuser l'apparentement avec la SFIO, peut tout de même espérer emporter le siège que la Troisième Force lui avait ravie en 1951.
En Vaucluse le scrutin est marqué par la percée spectaculaire des poujadistes, dont les trois listes réunissent 27,93 % des suffrages, derrière le Front républicain mais devant les communistes. Si l'apparentement entre radicaux et socialistes se place en tête, les deux listes enregistrent chacune une nette perte de voix en cinq ans (−21,20 % du total de 1951).
Le sortant radical Marcel Perrin n'est pas réélu, et le socialiste Charles Lussy ne sauve son siège que grâce à son apparentement avec la liste d'Édouard Daladier, lui-même réélu malgré sa plus mauvaise performance électorale dans le département depuis juin 1946. À l'inverse, le Parti communiste reconquiert le siège perdu en 1951, malgré une perte de voix non négligeable.
Le mouvement Poujade réalise en Vaucluse l'un de ses meilleurs score nationaux, et fait élire Pierre Pommier. La liste UFF et ses deux satellites ont attiré les suffrages de tout le spectre politique, ses soutiens émanant d'anciens électeurs gaullistes, radicaux, socialistes, et même communistes.
Voir aussi
Bibliographie
Ministère de l'Intérieur, Les élections législatives du 2 janvier 1956, La Documentation française, 1957, p. 426-428.