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Ayant fait représenter, en collaboration avec Henri Crisafulli, son collaborateur attitré, un certain nombre de pièces dont plusieurs connurent un grand succès, Devicque était plus connu comme auteur dramatique que comme romancier. Édouard Devicque est également le fondateur et le rédacteur en chef du journal de théâtre L'Indépendance, revue dramatique (1855-1858).
Il avait débuté en 1855, par le drame César Borgia, qui offrit la particularité d’avoir été reçu, appris et monté en huit jours ; c’est, de toutes ses pièces, celle qui eut le plus de succès. Puis vinrent le drame historique Marie Stuart en Écosse, le drame populaire des Deux faubouriens, le Roi Lear, Giroflé-Girofla, drame qui, en dépit du rôle émouvant qu’y avait créé Mme Doche, fut peu apprécié du public. Enfin, la comédie Esther Ramel, où Anaïs Fargueil tenait le rôle principal, fut un four lamentable, et la pièce disparut de l’affiche presque au lendemain de la première.
L'échec complet d’Esther Ramel, succédant à des succès encourageants, découragea sans doute Devicque du théâtre. C’est à partir de cette époque que, désespérant d’aborder les théâtres populaires, il se mit au roman.
Mort prématurément d'une maladie de poitrine à l'âge de 32 ans, Edouard Devicque laissera de nombreux manuscrits à Henri Crisafulli.
Les Mères coupables. Léonce, Emma, avec un portrait gravé sur acier, F. Sartorius, Paris, 1861, in-12° ;
Le Fils de Jean-Jacques, roman, avec le portrait de J. J. Rousseau, L. Sartorius, Paris, 1862, in-12° ;
Le Chevalier de la Renaudie, roman historique, L. de Potter, 1862, 5 vol. in-8° ;
Les Amours du Balafré, roman historique, L. de Potter, Paris, 1863, 5 vol. in-8° ;
Écoliers et bandits, drames du vieux quartier latin, roman, L. de Potter, Paris, 1863, 4 vol. in-8°.
Notes et références
L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, , 1028 p. (lire en ligne), p. 135.
↑Fiche de naissance n° 86/101. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué du 10e arrondissement (ancien), fichier des naissances de 1830.
↑Archives de Paris, état-civil numérisé du 9e arrondissement, acte de décès n° 50 de l'année 1863. Il décède célibataire à son domicile 13 rue Godot-de-Mauroy.
↑Les Deux Faubouriens.Théâtre contemporain illustré, Michel Lévy frères éditeurs, Paris, 1857, lire en ligne sur Gallica.